Une substance cancérogène retrouvée dans les algues alimentaires

August 3, 2020 Off By EveAim

Wakamé, Nori… De plus en plus consommées, les algues alimentaires utilisées entre autres dans les plats d’origine japonaise, exposent à la cadmium, une substance classée cancérogène. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) liste les recommandations pour limiter l’exposition.

Riches en nutriments, vitamines et minéraux… Les algues alimentaires présentent de nombreux bienfaits pour la santé. Mais elles exposent également à des substances néfastes pour l’organisme. Dans un rapport publié le 27 juillet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) alerte sur la concentration élevée en

cadmium, une substance classée

cancérogène mutagène et toxique pour la reproduction humaine (atteintes rénales,

fragilité osseuse lors d’une exposition prolongée). “Les algues destinées à l’alimentation présentent, pour près d’un quart des échantillons analysés, des concentrations en cadmium supérieures à la teneur maximale de 0,5 milligramme par kilogramme fixée par le Conseil supérieur d’hygiène public de France (CSHPF)”, indique l’organisme qui a été saisi par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes pour “préconiser une teneur maximale en cadmium pour les algues destinées à la consommation humaine”. 

Wakamé,

Nori… Si les algues sont depuis longtemps abondamment utilisées dans la gastronomie japonaise, elles sont désormais très prisées en Europe. Elles sont dégustées séchées, salées, fraîches ou en bocaux, mais également sous forme de

compléments alimentaires. C’est le cas par exemple avec

la spiruline.“Riches en polysaccharides, les algues ont tendance à se charger en éléments traces métalliques, tels le cadmium,

le plomb ou de

l’arsenic. Les quelques 250 analyses des prélèvements concernant des algues non transformées mettent en évidence des concentrations de cadmium dépassant, pour 26% d’entre elles, la valeur maximale de 0,5 mg/kg de poids sec recommandée par le CHSPF”, informe l’Anses. Elle recommande une concentration maximale en cadmium “aussi basse que possible” soit 0,35 milligramme par kilogramme de matière sèche dans les algues alimentaires. “Cette teneur permet d’assurer, dans 95 % des cas, le non dépassement de la dose journalière tolérable en cadmium.”À savoir : les contaminations au cadmium sont plus importantes pour les macro-algues brunes comme le wakamé souvent consommé en salade et les macro-algues rouges telles que le nori séché employé notamment dans les makis japonais.Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey